
Comme vu dans le précèdent article, le déséquilibre intestinal impacte sur notre humeur et notre sociabilité, en plus d’accentuer des états anxieux et d’angoisses déjà présents. Parfois, ce déséquilibre participe à engendrer des pathologies sévères et irréversibles, des dépressions ou dérèglement comme le syndrome de l’intestin irritable.
Tout de même, il est important de faire la distinction entre des maux dus à une alimentation peu adaptée ou un virus et alors revoir et/ou travailler sur sa flore intestinale ou son équilibre acido/basique ; et bien comprendre que le SII est un mélange entre des symptôme physiques et psychiques. Les situations de stress, d’angoisses ou d’anxiétés manifestent des maux et inversement ; en période de crise, le psychique sera altéré lui aussi.
C’est donc un vrai cercle vicieux car avoir des maux durant un ou plusieurs jours provoquent un stress donc une anxiété qui à son tour accentuera les maux. Il faut alors composer avec sa sphère émotionnelle et agir sur les 2 systèmes, nerveux et digestif.
Même si c’est une maladie bégnine, elle dégrade énormément la qualité de vie de la personne, car les liens entre le système nerveux et digestifs sont différents. Chez les personnes atteintes du SII, ces liens sont exacerbés et sensibles, ce qui rend les malades généralement plus anxieux. Ils sont hyper stimulés ; plus réceptifs et souffre d’une hypersensibilité sensorielle et émotionnelle.
Le sommeil est aussi lié ; effectivement, la mélatonine produite par la sérotonine qui elle-même est fabriquée par les bactéries intestinales (Notamment l’acide aminée : le tryptophane) influent sur la qualité du sommeil. Autant dire avoir une bonne alimentaire est synonyme d’une bonne flore intestinale permettant d’avoir un bon sommeil et d’éviter de décupler les mauvaises émotions.
LES SYMPTOMES Les troubles digestifs de cette maladie sont souvent dus à une hypersensibilité des cellules nerveuses du système digestif. On reconnaît ces troubles par des maux ressentis tout au long de l’appareil digestif. Ils peuvent être de nature et d’intensité variable (contractions ou relâchements des muscles intestinaux, hypersensibilité des récepteurs de deux intestins) et provoquent des spasmes et/ou des crampes accompagnés de douleurs et d’une altération du transit (soit trop lent – constipation ou soit trop rapide – diarrhées).
COMMENT DEBUTE LE SII
- Après une longue période de stress : L’organisme s’affaiblit et le syndrome se déclare petit à petit. - Après un choc émotionnel ressenti (viol, accident, témoin d’un meurtre, deuil, déménagement) : l’organisme flanche. - Après une pathologie digestive aigüe (gastro entérite) ou pathologie affectant le système immunitaire (mononucléose).
MAUX DIRECTS
- À l’œsophage : brûlure de l’estomac pouvant être dues à des renvois gastrique, sensation de brûlure derrière le sternum. - Estomac : . Dyspepsie : évocateur d’ulcère gastrique ou duodénal. . Sensation de satiété - Intestin grêle : . Borborygme : activité abdominale bruyante . Ballonnement : gaz gardé/non-évaqué pouvant être douloureux - Côlon : . Soit douleur abdominale du côté droit = entraîne des gaz non-odorants à cause d’une mauvaise digestion des glucides . Soit douleur côté gauche = entraine des gaz odorants à cause d’une mauvaise digestion des protéines - Tendances constipées ou diarrhées ou alternance entre les deux - Flatulences
MAUX INDIRECTS
- Maux de tête dus à l’anxiété et la fatigue - Carences de micronutriments dues à une mauvaise assimilation et donc fatigue - Trouble du sommeil à cause des douleurs - Perte d’appétit à cause de l’anxiété - Nausée due à une compression du foie (période de constipation) - Symptômes dépressifs.
➢ Pour les personnes constipées - Des douleurs dorsales, difficultés respiratoires, tachycardie, nausée, hémorroïdes.
➢ Pour les personnes à tendances diarrhéiques - Irritation de l’anus - Douleurs intestinales - Déshydratation
Mais chaque personne souffre de troubles différents et parfois même des troubles inhabituels pour la personne en fonction des crises. Une crise peut durer 12 h jusqu’à plusieurs jours voir plusieurs semaines où les maux décuplent en intensité et où d’autres mots peuvent apparaître. Les facteurs sont liés encore une fois soit à l’alimentation ou à des facteurs psychiques.
Être atteints du SII n’est donc pas simplement une question de maux liés au système digestifs mais dans tous les cas, si ces maux persistent, il est important de consulter un médecin qui pourra vous aiguiller. Quand on parle de santé, il ne faut pas prendre les choses à la légère. Dans la dernière partie, on évoquera les différentes solutions à mettre en place pour réduire les douleurs du SII.