
Et voilà, maintenant une semaine que je suis devenue fille au pair. Je pensais qu’il était important de faire un petit point sur mon arrivée. Surtout, que j’ai beaucoup de choses à raconter, mais chacune en son temps. Et puis j’ai envie de vous faire partager mon expérience. Aujourd’hui, on va parler mon arrivée (fracassante) en Angleterre.
Pour la première fois de ma vie, j’ai pris l’avion toute seul. Et à vrai dire, déjà dans l’avion, je me suis demandé ce que j’avais fait. Entourée de deux grands hommes imposants qui parlaient Anglais – et qui ne me laissait aucune place sur les accoudoirs – et devant une mère et sa fille qui me lançait des chips dessus – je n’ai toujours pas compris véritablement pourquoi -, je décollais pour mon pays d’accueil durant 6 mois: l’Angleterre. Le trajet n’a pas duré très longtemps en à peine 1 h, nous étions déjà tous arrivé (moi, les deux garçons imposants et la mère et sa fille qui me lançaient des chips). Quand je suis sorti de l’avion ; il n’y avait rien d’intéressant à voir. Il faisait gris, froid et il pleuvait, le vrai cliché Anglais.
Comme je ne comprenais rien et que je n’avais presque pas dormi de la nuit, je suivais bêtement les gens pour aller récupérer mes valises. J’ai retrouvé mon taxi (car Rebecca, qui avait beaucoup de travail, ne pouvait venir me chercher). Encore une fois, je le suivais bêtement en essayant de comprendre ce qu’il me disait. Et je me suis donc retrouvée toute seule au milieu d’un parking anglais à attendre qu’il vienne me chercher. En vérité, je n’avais pas eu le temps de lui dire que je n’avais pas compris ce qu’il allait faire avant qu’il disparaisse au fond du parking - Que je trouvais immense - . J’ai dû l’attendre peut être 10 minutes, mais ce furent les 10 minutes les plus longues de ma vie. J’ai eu l’opportunité de m’imaginer tous les scénarios possibles : « Il ne reviendra jamais me chercher, la famille va me séquestrer et je ne serais plus qu’un nom sur les pages « faits divers » du journal, je ne serais jamais à la hauteur… ». Mais surtout, je me répétais « Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ?! » et à la fois, j’étais terriblement pressée d’arriver et commencer ma nouvelle vie.
Enfin, tout ça pour dire que j’étais là au milieu d’un courant d’air qui me glaçait le sang et que je voyais défiler les voitures en me disant « Cette fois, c’est lui. Fais comme ci, tu ne l’attendais pas ! ». Et il est alors arrivée dans une voiture rouge, il m’a demandé si je pouvais tenir la portière du coffre (bizarre) et il a posé mes 2 (lourdes) valises dans la voiture. Et c’était parti pour Duns Tew !
Bon, je ne me souviens pas de mon trajet pour y aller, car je me suis endormi. Mais j’y suis bien arrivé. Rebecca est venue m’accueillir avec un grand sourire. Je me suis dit que je ne l’imaginais pas aussi grande. Elle m’a tout de suite mis à l’aise. Elle parlait vite, elle était excitée que je sois là. Nous avons fait le tour de la maison. C’est une très grande maison fraîchement terminée (même si Rebecca dit qu’ils ont encore beaucoup de travaux à faire dedans). La cuisine est énorme, oui, j’avais besoin de vous le dire. Ma chambre est tellement « Lovely and Girly ». Dans les tons rose pastel, gris et blanc, des cousins roses, un dessus-de-lit rose, des rideaux avec des roses rose imprimées dessus, une petite coiffeuse grise sur laquelle était posé des produits de beauté rose, un pot de roses, des mouchoirs roses et des lettres de filles – dans des enveloppes roses - qui me disaient qu’elles avaient hâte que j’arrive. Je me sentais vraiment attendue et surtout la bienvenue. Je me suis installée dans cette nouvelle chambre très girly et je suis partie avec Rebecca pour récupérer les filles.
To be continued