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MA RECETTE POUR UNE VIE REUSSIE – Accepter qui l’on est



Dans l’article de la semaine dernière, j’écrivais sur la leçon n°2 dont j’avais eu connaissance qui était d’apprendre à se découvrir. Aujourd’hui, on va discuter dans la leçon n°3 qui est vraiment lié avec la précédente : accepter la personne que l’on est.


Parce que c’est bien d’apprendre à se connaître, mais c’est encore mieux d’accepter ce que l’on découvre.


Comme tu as pu lire, j’ai commencé un travail de découverte de moi-même durant mon année de fille au pair en Angleterre. C’est à partir de là que j’ai commençais à m’intéresser réellement à tout ce qui touche de près ou de loin au développement personnel comme la médiation, le yoga, la programmation neurolinguistique ou encore la psychologie positive.

C’est ce qui m’a aidé en partie a accepter la personne que j’étais vraiment.


On vit toujours avec la peur d’être jugé ou de ne pas être accepté par les autres alors que si on commence déjà par aimer ce que nous sommes véritablement et de manière authentique ; se dégage alors de notre aura une prestance qui impose presque le respect.


Personnellement, j’ai eu du mal à accepter qui j’étais. Dans un premier temps, parce que j’avais du mal à savoir qui j’étais et donc comprendre certaines choses me concernant comme mes réactions, mes émotions ou encore mes ressenties. Et puis, en approfondissant mes recherches, j’ai compris que j’étais une hypersensible ; ça sonnait un peu comme une maladie au départ ; une maladie que je portais comme un boulet et qui – je le pensais- m’empêchait de faire des choses.

Au fur et à mesure que je me renseignais sur ce trait de caractère, j’ai commencé à y voir du positif et je dirais même de le considérer comme une de mes qualités. J’en ai grandement parlé dans mon podcast sur l’hypersensibilité donc je ne vais pas revenir dessus.


Ce que je veux te dire par là, c’est que plus on connaît quelque chose, plus il devient facile de l’accepter. C’est souvent la peur de l’inconnu, de la nouveauté qui nous effraie et fait que nous avons parfois du mal à assumer les choses. Plus tu travailleras sur la découverte de ton moi intérieur et plus il deviendra simple de vivre avec toi.


Cela demande souvent un peu de temps avant d’y arriver, il est vrai. Il faut faire des efforts et parfois affronter ses craintes et ses peurs. Il faut aussi s’accorder le temps nécessaire pour faire aboutir ce travail. Et quand je dis s’accorder du temps, ce que ça signifie, c’est que ça ne tombe pas du ciel et qu’il faut – peut être – au départ se forcer un peu.


Une des choses qui pour moi semble primordiale, c’est de ne pas être trop exigeant envers soi-même. À force de vouloir être trop bien, trop parfait ; on finit par ne plus aimer ce qu’il reste de vrai. Il nous arrive même parfois de mentir, voir pire de se mentir sur la personne que nous sommes.

C’est pourquoi ; il faut toujours continuer – durant cette quête de soi – à être naturel et authentique pour observer la réalité de sa personne.


Personne ne peut être parfait et dès lors que tu comprends ça, il te sera plus simple d’aimer ce que tu es ; d’accepter tes défauts voir même de les apprécier.

Pour ma part, je joue de l’humour avec mes défauts. J’ai beaucoup d’auto-dérision par rapport à eux ; ce qui me permet de relativiser sur ces petits inconvénients de ma personnalité, mais aussi – et surtout – de ne permettre à personne que moi d’en rire ou de les juger.

Bien évidemment, il faut quand même savoir accepter les critiques, car même si on les prend mal, elles sont toujours là pour nous apprendre quelque chose et nous aider à progresser et évoluer.


Je crois aussi que la réussite de l’acceptation de soi va de pair avec le fait de revoir nos apprentissages et nos injections. Par là, je veux juste signifier que ce que nos parents nous ont appris, comment ils nous ont éduqués et ce qu’ils nous ont transmis ; créé la personne que nous sommes aujourd’hui. Alors, si nous souhaitons découvrir et surtout accepter notre véritable moi ; il faut d’abord passer par cette étape de remise en question sur ce que tu veux « garder » de ton passé et ce que tu souhaites au contraire mettre de côté.


Je peux affirmer que nous sommes notre pire juge, c’est-à-dire que nous avons tendance à encore plus nous juger nous même que les autres. « Tu es nul.le », je suis sûre que tu connais ce genre de pensées ; elles sont devenues tellement automatiques que tu ne les entends même plus. Et il faut pour débuter, réussir à en prendre conscience pour pouvoir par la suite, les transformer en pensées rationnelles plus constructives.

Chaque fois que nous accusons les autres, nous devenons la victime d’une certaine éducation, de jugements  et nous déresponsabilisons de nos actions.


Je parle souvent de personnalité, mais il m’arrive ; il nous arrive trop souvent de faire l’amalgame avec nos capacités. Tu peux avoir de grande compétences dans certains domaines et absolument aucune dans d’autres et cela n’a rien à voir – bon, si un peu quand même – avec ta personnalité. Quand on se répète ça, on arrive à voir de manière plus complexe notre personne, mais de manière aussi plus juste.


J’avais souvent l’impression de n’avoir aucun talent, car je me concentrais uniquement sur ce que je ne savais pas faire. Alors un jour, au lieu d’écrire mes qualités ; j’ai choisi d’écrire ce pour quoi, j’étais douée et j’ai noté des choses « compliquées » comme jouer de la guitare, mais aussi des choses très simples comme être organisée.


J’ai aussi compris une chose très – très, très -  importante ; pour s’accepter, il faut être en accord avec ses valeurs sans dénigrer celles des autres. Ca veut déjà dire ; trouver quelles sont tes valeurs. Être en alignement, ça veut dire respecter un certain savoir vivre et savoir être ; qui nous correspond. Au-delà de tout ça ; il faut capable de savoir quels sont nos besoins et les assumer. Si nous ne désirons pas faire quelque chose, alors il ne faut juste pas le faire.

En fait, tout simplement, oser être soi en toutes circonstances en faisant toujours attention tout de même aux autres pour trouver des compromis.


Oser être soi, c’est aussi oser dire « non ». Je sais à quel point cela peut être compliqué, mais ça se travaille tous les jours. Et tu peux me croire, il vaut mieux refuser certaines choses quittes à ressentir un peu de culpabilité plutôt que gérer la frustration que se dégage par la suite d’un oui. D’autant plus que la culpabilité se transforme souvent en fierté d’avoir réussi à respecter ses envies et ses besoins. Une petite astuce qui m’a aidé à le faire plus souvent, c’est de me dire que je disais « non » à la proposition/demande et pas à la personne .-A force de se faire marcher dessus et être utilisé, car trop empathique et naïve, c’est un vrai plaisir de pouvoir enfin accepter uniquement quand je le veux vraiment.- C'est une vraie victoire.


Pour finir, et après avoir dit que pour que les autres nous acceptent, il faut s’accepter soi-même ; je dirais qu’il faut aussi savoir accepter les autres pour pouvoir être accepté par eux. On ne peut pas vouloir quelque chose que nous-même, nous ne faisons pas. Bien que dans un premier temps, je sois quelqu’un de très effacée, je suis principalement une personne très tolérante ; je prête rarement attention aux caractéristiques des gens qui pourraient différer de moi. Et même lorsque je n’apprécie pas forcément quelqu’un, je suis assez ouverte pour éviter les critiques négatives – je reste tout de même humaine et certaines personnes peuvent bien sûr m’agacer.-


J’ai envie de dire qu’une de mes grandes qualités, c’est de réussir à –presque – toujours avoir un mot gentil, un compliment pour les personnes qui m’entourent .J’ai envie de dire qu’une de mes grandes qualités, c’est de réussir à –presque – toujours avoir un mot gentil, un compliment pour les personnes qui m’entourent. C’est toujours très honnête et sincère et je prends plaisir à le faire, car je sais que la personne en face reçoit de la reconnaissance et moi, la satisfaction d’avoir fait du bien à quelqu’un.


On est toujours traité comme on traite les autres. Et on traite les autres, comme on se traite soi-même.

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