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MA RECETTE POUR UNE VIE REUSSIT – Comprendre que rien n’a d’importance.




Aujourd’hui, je sors une nouvelle série d’articles qui s’intitule « Ma recette pour une vie réussie » - tu peux aussi la retrouver en format podcast. Alors, je n’ai pas la prétention de dire que moi, jeune femme de 23 ans qui reprend les études ; j’ai réussi ma vie, mais j’ai la conviction que je suis sur la bonne voie, que j’ai trouvé mon chemin.


Ce que je voudrais pouvoir transmettre au travers de ces différents articles, c’est tout ce que j’ai appris et retenu ces dernières années ; au travers de mes propres histoires, témoignages sur les événements que j’ai pu vivre au cours de ma vie. Car chaque événement de notre vie est là pour nous apprendre quelque chose. Encore faut-il savoir le découvrir.


J’ai énormément changé ces derniers temps et j’en suis consciente. Même si certains n’apprécient pas ce changement ; personnellement, j’ai vraiment l’impression de devenir meilleure un peu plus chaque jour.


Et chaque jour, je fais un pas de plus vers mes objectifs. Chaque jour, je me sens un peu plus épanouie et fière de moi. C’est pourquoi j’ai eu envie de concevoir cette nouvelle série ; afin que toi aussi, tu puisses atteindre tes rêves en te donnant les astuces et les conseils qui ont marché pour moi.


Cette série sera divisée en 5 articles ; je précise avant de commencer que l’ordre des articles et plus ou moins lié au déroulement des événements de ma vie, mais en réalité, ils s’entremêlent. Généralement, on passe de l’un à l’autre, parfois même, on fait plusieurs choses en même temps. Mais tu comprendras bien assez tôt, ce que je veux dire par là.


La première leçon que j’ai retenue est de comprendre que rien n’a d’importance, rien n’est grave.


Et ça va être le sujet de l’article d’aujourd’hui.


J’ai vécu plusieurs événements marquants au cours de ma vie, mais celui qui a marqué vraiment ma transformation « mentale » -je ne sais pas trop si je peux dire ça de cette manière - ; c’est l’incendie qu’il y a eu dans ma maison en janvier 2015.


J’ai déjà écrit un article sur le sujet que j’ai nommé « Bonne année 2015 », c’est un de mes articles préférés donc j’espère que tu iras le lire ; qui retrace un peu l’histoire de façon authentique bien qu’un peu romancée.


L’incendie a été un événement déclencheur auquel a suivi de nombreux autres malheurs : un mauvais dédommagement qui a fait perd de l’argent à mes parents, la maladie mon papa qui le fait encore souffrir aujourd’hui, j’ai été lâchée par ma bande d’amis de l’époque et le décès de ma grand-mère que j’aimais tant. Et puis, je suis partie vivre loin de ma famille qui était de se reconstruire (dans tous les sens du terme) en région parisienne moi qui étais habituée à la campagne.


Sur le moment, j’ai été très triste et à vrai dire, c’était normal, mais par la suite, j’en ai tiré plusieurs belles leçons :


-       Je me contente de choses très simples comme des moments en famille, avec mes proches, découvrir de nouvelles choses, m’instruire et apprendre…mais qui apportent énormément.


-       Je ne suis plus du tout attacher au matériel. Je sais que si je reperdais l’intégralité de mon matériel, je ne serais pas autant attristé que je l’ai été.


-       Je n’aime plus dépenser mon argent pour des choses futiles comme des vêtements. Et je préfère amplement la qualité à la quantité bien que je sache me faire plaisir. Mais je vais choisir des choses qui pourraient être un investissement ; des livres, une formation… Des choses qui peuvent m’enrichir.


-       Je pense que j’ai vraiment compris qu’il est plus important de revenir à ce qui compte vraiment plutôt que les choses et le gens superficielles et sans grand intérêt.


Maintenant, je sais prendre du recul lorsqu’il m’arrive quelque chose de négatif et je suis surtout capable de me dire qu’il y a plus grave. J’ai appris à trouver rapidement des solutions et alternatives à mes problèmes.

Ce qui m’a aussi forcément appris à faire face à mes soucis, je ne les fuis plus et j’assume mes responsabilités. Et ça, c’est la bonne solution.


De toutes façons, lorsque tu te retrouves seule ; tu n’as pas d’autres choix que de te débrouiller et de prendre sur toi.


Et puis quand je parlais tout à l’heure de revenir à l’essentiel : l’entourage aussi est très important. C’est dans les moments où tu es faible que tu sais finalement sur qui tu peux compter. Tu as totalement le droit de choisir les personnes qui t’entourent et font partie de ta vie, de vouloir dire « non » à certaines et « arrêtes » a d’autres.

Connaître et annoncer ses limites, c’est normal.


J’ai vécu différentes situations cocasses ; elles ne sont pas graves, ni vraiment ennuyantes, mais elles font tout de même partie de mon histoire et elles m’ont enseignées aussi des choses, au même titre que d’autres événements plus « grave ».

Arriver à Paris et ne pas avoir de transports pour pouvoir rentrer chez moi à 23 h, partager la chambre d’une grande cousine qu’on n’avait jamais vue quelques jours, vivre dans une famille anglaise pendant 9 mois, faire 20 h de bus seule pour aller au Portugal, déménager chaque année pendant 5 ans… Ce n’est jamais grand chose, mais ça apprend à s’adapter. Et ça, il y a certaines personnes qui ne savent pas le faire. Il y a des gens qui ne vont pas accepter certaines situations, car pour elles, c’est un manque de confort.

Ce genre de personnes a toujours besoin de voir les choses arriver sur un plateau d’argent, tout prêt, payé.


L’inconvénient de fonctionner comme ça ; c’est qu’on ne se lance dans rien, on ne prend jamais de risques et on finit par rester à tout jamais dans sa zone de confort. Mais à y rester, on réalise rarement ces rêves. On choisit un certain confort au détriment de ces rêves.


C’est ce qui m’a permis de décider de reprendre les études cette année et surtout de trouver ma voie. Quand je me suis rendu compte que je n'aimais pas les études dans lesquelles je m’étais lancée ; je me suis d’abord senti un peu perdue et puis après, j’ai culpabilisé, je m’en suis voulue de ne pas avoir réussi à trouver ce que j’aimais dès le départ. Pour finalement, penser que ça allait être trop compliqué et que je n'aurais pas dû me lancer dans cette aventure. Maintenant, je vois l’aspect positif de ce détour ; en me disant que je suis heureuse de m’être rendu compte pas trop tard que je devais changer de direction et surtout, je suis fière de ne pas avoir abandonné et d’avoir tout donné pour faire ce qui me plaît vraiment.


Au-delà de tout ça, j’ai aussi assimilé que prendre les choses trop à cœur, n’était pas une bonne idée. Nous avons rarement les pires problèmes du monde. Comprendre que rien n’a d’importance permet vraiment d’arrêter de se faire passer pour la victime, assumer ces choix et de prendre de meilleur décisions.

Et puis peut être que cela aide aussi à lâcher prise. Même si pour moi ça reste une des choses les plus difficiles à faire, en me répétant que dans tous les cas, rien n’est vraiment très grave ; je finis toujours par faire de belles choses.


Les obstacles de la vie la rendent la plus belle, la rendent meilleure ; uniquement si nous sommes capables de les surpasser, de leur faire face et ne pas seulement contourner ; aller au fond du problème pour découvrir ce qui s’y cache et le résoudre. Tant que nous faisons le choix de continuer d’avancer, de rester fort  et de ne pas se laisser abattre alors nous retiendrons que l’aspect positif des événements. Et ça, c’est comprendre qu’il n’y a rien de vraiment grave dans la vie.

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