
Ce n’est pas la première fois que j’ai à faire à cette question : « Qui suis-je ? ». J’ai toujours beaucoup de mal à y répondre. Je dirais même que je crains d’y répondre, j’ai toujours peur de paraître prétentieuse ou fière de moi. Aujourd’hui, je veux faire le point. Cette année a été révélatrice de beaucoup de choses pour moi et je crois que je commence à comprendre qui je suis. C’est une chose qui me rassure. J’avais besoin de savoir. De savoir ce que j’aime, ce qui fait mes forces et mes faiblesses, ce qui plaît aux autres pour pouvoir construire un vrai projet. Quelque chose qui me tient à cœur et pour quoi je donnerais tout. Un projet qui me permettrait d’utiliser toutes mes qualités et surtout qui transformerait mes difficultés en génie.
On m’a dit, hier « Toi, il faut que tu ouvres ta gueule », j’ai étais étonnée de me sentir libérée d’entendre ces mots. Elle est drôle cette sensation lorsque tu as l’impression que tout se délie quand tout été embrouillé. Agréable, libératrice, apaisante. Moi qui suis de nature nerveuse et excitée. Il fallait que quelqu’un me le balance en pleine figure pour me rendre compte que c’est pour ça que je suis douée. « Ouvrir ma gueule » (enfin, c’est un peu plus compliqué que ça, mais, promis, vous en saurez plus prochainement ). Alors, je commence à « ouvrir ma gueule » maintenant en écrivant ce tout premier article. J’aimerais que ce soit le plus beau de tous mes articles. Je veux pouvoir être fière de moi, célébrer cette toute petite première victoire qui – j’espère – me mènera très loin.
J’ai besoin de faire les choses bien et de manière ordonnée (je l’accorde, je suis un peu maniaque sur les bords. Je ne pense pas que ce soit un défaut, c’est ce qui fait que je suis quelqu’un de très organisée. J’aime l’idée que tout, soit prévu et décidé. Si ça ne se passe pas comme je l’imaginais ça me rend un peu angoissée, à dire vrai, j’ai due mal gérer les imprévus.
Il arrive que ça me rende légèrement impulsive et parfois vulgaire, bien que je n’aime pas ça malheureusement. Mais je déteste les injustices quelles qu’elles soient. Et si elles ne me rendent pas impulsive et vulgaire alors, c’est fort possible que je devienne grognon ou râleuse. Et oui, personne n’est parfait. J’ai beau être insupportable, je l’admets, j’ai quand même des bons côtés. Je crois que je suis beaucoup trop humble pour en parler et j’en serais complexée, ou peut être que je n’en suis pas assez sûre. Je tente toujours de faire au mieux, je donne toujours le meilleur de moi malgré le fait que je n’ai pas toujours confiance en moi.
Je suis ce genre de personne beaucoup trop motivée et dévouée dans ce qu’elles aiment faire. Mais surtout ; je suis très têtue quand il s’agit de réussir chaque chose que j’entreprends. SI je ne mène pas à terme les projets que j’ai commencés, j’ai l’impression d’échouer.
C’est bien pour ça que ce nouveau projet que j’ai mis énormément de temps à commencer par peur, par crainte, de ne pas réussir, de ne pas y arriver, de laisser tomber ou d’abandonner… Cette fois, je ne veux pas le laisser me filer entre les doigts. Et puis je suis toujours trop indécise, cet article, j’aurais mis presque 3 mois à l’écrire et encore aujourd’hui, pour moi, il n’est pas fini. Mais je dois me résigner ; répondre à cette question en un article est beaucoup trop compliquée. La réponse à cette question se trouvera dans chaque article que j’écrirai. Elle est dans la mise en page de ce blog, dans ma façon d’écrire, dans les mots et le vocabulaire que j’utilise, dans les sujets que je vais traiter, les activités que je vais partager, les photos que je prendrais, tous ces lieux que je vais visiter, dans toutes ces choses qui me rendent curieuse et m’intéressent .… Tout ça, c’est moi !
Bertille, une jeune fille de 21 ans, pleine d’espoir et de scénarios dans la caboche, une brindille de folie, qui essaie de garder de la gaîté dans sa vie. Echanger, rencontrer, raconter et partager ; c’est pour ça que je là à vous dire tout ca. Pour me libérer aussi peut-être…
Mots d’ordre : sincérité, respect, tolérance. On accepte la critique tant qu’elle est constructive.
Et s’il vous plaît, aidez-moi à faire vivre ce blog ; c’est le vôtre autant que le mien.
Affectueusement.
Bertille de folie